La tenue du salon Autonomy a été l’opportunité pour la communauté d’intérêt de Movin’On de publier les résultats d’une enquête inédite réalisée auprès d’exécutifs et de conseillers locaux.
Celle-ci se penche sur la perception des élus locaux et il en ressort que plus de deux-tiers ont un intérêt pour cette technologie. Des quelque 100 000 publications scientifiques relatives à la conduite autonome parues jusqu’à présent dans le monde, moins de 300 d’entre elles avaient pour objet l’usage de cette évolution de l’automobile. L’essentiel se concentrant sur la dimension technique.
Le sondage, dont les résultats étaient dévoilés sur le stand de la Macif, l’entreprise qui a piloté le vaste projet, a montré qu’à 63 % les élus pensent que les populations leur reprocheront de déshumaniser le service de transport public et qu’à 62 % on leur imputera le risque d’insécurité routière. Pour 82 % des élus, la mobilité autonome doit avant tout avoir un usage public. Autrement dit, prendre la forme d’un transport en commun soit d’un robot-taxi. Il y a selon eux moins d’utilité pour le robot-livreur ou la voiture individuelle. Les sondés estiment pour moitié que la pleine automatisation de la conduite ne présentera pas d’intérêt dans cadre du transport scolaire.
Actualité issue de la Revue de presse réalisée par la PFA