Le gouvernement va ouvrir un peu plus grand le robinet pour soutenir les entreprises fragilisées par la guerre en Ukraine.
Le prêt garanti par l’État, baptisé «PGE résilience», qui doit leur permettre de faire face à des difficultés de trésorerie, sera en effet un peu plus généreux que prévu, a annoncé jeudi le ministère de l’Économie. Les entreprises pourront ainsi emprunter jusqu’à 15 % de leur chiffre d’affaires annuel moyen, calculé sur les trois dernières années, et non 10 % comme annoncé le 16 mars.
Ce dispositif s’ajoute au PGE mis en place au printemps 2020, au plus fort de la crise sanitaire, et dont le plafond d’emprunt représente 25 % du chiffre d’affaires. Les entreprises détentrices d’un prêt garanti par l’État « classique », pourront donc emprunter au total jusqu’à 40 % de leur chiffre d’affaires.
Toutefois, ce prêt de trésorerie n’est pas ouvert à toutes les entreprises. « Il est beaucoup plus ciblé que le PGE classique », explique-t-on à Bercy. De fait, seules les entreprises qui pourront justifier auprès de leur banque qu’elles sont directement affectées par le choc de l’invasion russe de l’Ukraine et ses conséquences sur l’économie pourront y accéder. La Commission européenne a rendu possible l’accès au PGE résilience jusqu’à la fin de l’année. Dans un premier temps, il ne sera accessible que jusqu’à fin juin, tout comme le PGE classique. Il faudra ensuite modifier la loi pour le prolonger.
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Crédit photo : THOMAS SAMSON/AFP