Le conseil régional a décidé d’ouvrir à la concurrence l’ensemble du réseau TER, en découpant le réseau en quatre lots :
- L’étoile d’Amiens : il s’agit de toutes les lignes autour de la ville. Le réseau s’étend vers Abbeville, Laon, Creil, Compiègne, avec des voies neuves et des voies secondaires. Quatre opérateurs se sont positionnés : SCNF, Transdev, Régionéo (co-entreprise entre RATP Dev et Getlink) et Renfe. Le choix aura lieu en 2023 pour une mise en service en 2025.
- Les radiales parisiennes : le plus gros lot. Il englobe les lignes Beauvais-Paris, Paris-Laon, Paris-Calais, Paris-Maubeuge et la future liaison Roissy-Picardie. L’introduction est prévue pour 2026.
- Les dessertes Nord-Pas-de-Calais : ce lot concerne toutes les lignes du Nord-Pas-de-Calais. L’étoile le Saint-Pol, jusqu’ici un lot autonome, est compris. La mise en œuvre opérationnelle aura lieu en 2027.
- Les TER-GV : On y retrouve toutes les liaisons TER-GV de la région : Boulogne, Dunkerque, Arras, Calais et Amiens. La SNCF, la Renfe ou encore Trenitalia pourraient être intéressés.
Initialement prévue fin 2023, l’ouverture à la concurrence des TER de la région est retardée d’un an. Elle ne sera effective qu’à partir de janvier 2025. Le vice-président des Hauts-de-France pointe du doigt la SNCF : « Ils n’ont pas transmis les informations nécessaires dans les délais. » L’élu affirme que la SNCF a été condamnée par l’autorité de régulation des transports.