Comment Tesla évite les pénuries de nickel

Avant l’invasion de l’Ukraine, Tesla avait déjà parcouru le monde depuis 2021 à la recherche de nickel, signant des pactes avec plusieurs fournisseurs. Cela comprend un accord d’approvisionnement pluriannuel avec le géant minier Vale SA. L’accord, qui n’a pas été publié, couvre le nickel du Canada, selon des personnes proches du dossier.

Contrairement à la plupart des constructeurs automobiles, Tesla a passé des années à se concentrer sur la manière de sécuriser ses propres approvisionnements en nickel.

En janvier, Tesla s’est engagé à acheter 75 000 tonnes métriques de concentré de nickel d’un projet Talon Metals Corp. en cours de développement dans le Minnesota. Cela fait suite à des accords avec BHP Group, la plus grande société minière du monde, pour du matériel en provenance d’Australie. Tesla a également un pacte avec les exploitants d’une mine de nickel en Nouvelle-Calédonie. Elon Musk a signalé à plusieurs reprises que l’approvisionnement en nickel est la principale préoccupation de l’entreprise, car il augmente la production, et la disponibilité du métal est une source d’anxiété dans tout le secteur des véhicules électriques. La demande de nickel du secteur des batteries devrait passer de 400 745 tonnes cette année à environ 1,5 million de tonnes en 2030, selon BloombergNEF.

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